Depuis sa commercialisation en 1979, la téléphonie mobile a fait beaucoup de chemin jusqu’à aujourd’hui et a connu un succès fulgurant qui n’est pas près de s’arrêter. En effet elle est devenue un très bon exemple de produit mondialisé car elle illustre tous les enjeux, positifs comme négatifs, que la mondialisation représente. Relevant du secteur commercial tertiaire, c’est-à-dire les services, la téléphonie mobile connut une incroyable diffusion dans le monde entier. En seulement vingt-deux ans la moitié de l’humanité était déjà équipée d’un téléphone portable, soit 3,8 milliards d’individus. En 2011 on compte 5,3 milliards d’abonnés. Mais cette diffusion est inégale puisque les pays d’Afrique centrale compte moins de cinquante abonnés pour cent habitants tandis que le reste du monde, les pays en développement tout comme les pays développés, ont de cinquante jusqu’à deux-cents abonnés pour cent habitants : le nombre d’abonnements a donc dépassé celui des hommes. D’ailleurs la couverture globale du réseau représente 86% du monde, et même les zones rurales sont couvertes à 74%. Mais malgré cela les pays les moins riches sont encore laissés pour compte puisque l’Asie et l’Afrique représentent à eux deux la grande majorité des populations rurales ne bénéficiant pas de la couverture réseau, soit 763 millions d’individus alors qu’ils sont 852 millions en tout dans le monde entier à être dans ce cas. Aussi avoir un abonnement a un coût et là encore il n’est pas le même partout. En effet en Afrique subsaharienne cela représente 20% du revenu mensuel moyen par habitant, tandis qu’aux Etats-Unis il ne s’agit que de 0,5% du salaire moyen. Ce produit est commercialisé par des firmes transnationales qui visent le maximum de vente. Pour cela ces grandes entreprises chargent les populations des pays en développement de la fabrication des téléphones puisqu’elles sont moins chères et travaillent plus que les ouvriers des pays développés. Elles implantent donc des usines dans