Le pouvoir d'achat
Economistes et hommes politiques ont guettent les chiffres de la croissance économique, en d'autres termes de l'augmentation du PIB, critère essentiel de bien-être économique et source d'emploi. Parmi les facteurs de relance de la croissance l'accent a été mis sur le pouvoir d'achat d’achat qui a été un thème au cœur de la campagne électorale présidentielle : défiscalisation des heures supplémentaires, assouplissement des 35 heures autant de mesures destinées à rehausser le pouvoir d’achat des français. Il se définit comme la quantité de biens ou services qu’un agent économique peut acheter avec son revenu et dépend donc de deux variables : le niveau du revenu et l'indice des prix (on le mesure par le rapport "revenu/indice des prix"). En effet, il existerait un lien étroit entre pouvoir d'achat et croissance économique. C'est ce lien qu'il convient d'examiner. On se demandera ensuite quels sont les autres déterminants de la croissance économique.
I.- Le pouvoir d'achat facteur de croissance économique : La consommation des ménages dépend étroitement et en grande partie de leur pouvoir d'achat. Or la consommation est le point central de la théorie keynésienne. Après avoir rappelé cette théorie on recherchera les mesures adéquates permettant de l'augmenter.
A) Pouvoir d'achat, consommation, croissance Pour Keynes les entreprises investissent et embauchent en fonction de la "demande effective", c'est à dire la demande prévue. Il y a un "cercle vertueux" de la consommation. Plus de consommation va rendre les entreprises optimistes ce qui les incitera à investir, donc distribuer plus de revenus. Il en résultera une nouvelle hausse de la consommation, et ainsi de suite. Le multiplicateur Keynésien montre le cercle vertueux de la consommation qui va permettre une augmentation substantielle. Le point de départ de ce cercle vertueux est l'investissement. En effet, un