Le président, un mutilé constitutionnel
Raymond Poincaré est né le 20 août 1860 dans la Meuse et est décédé le 15 octobre 1934 à Paris, il fut un homme d'État français. Il a était plusieurs fois ministre, puis président du conseil des ministres et enfin président de la République (1913-1920). Il est le créateur du terme « Union sacrée », cet union sacrée avait pour but de rapprocher tous les français pendant la première guerre mondiale, il utilisa ce terme dans son message à la chambre des députés le 4 août 1914, sous le statut de président de la République. Sous la IIIème République, le chef de l’état doit nommer le président du conseil des ministres, Raymond Poincaré nomme Georges Clemenceau, en faisant ce choix, le rôle de Poincaré devient de plus en plus discret. Quand ce n’est pas son rôle qui devient obsolète c’est le président lui-même qui démissionne, nous nous retrouvons ici en face d’une main prise sur le pouvoir par le Parlement.
La IIIème République n’a pas a proprement parler de Constitution, se sont les lois constitutionnelles de 1875 qui régissent l’organisation du sénat, des pouvoirs publics et les rapports entre les pouvoirs publics. Ces lois donnent des droits nominaux au Président de la République ainsi que pour le Parlement, au regard des articles 3, 9 et 12 de la loi constitutionnelle régissant les rapports entre les pouvoirs publics nous constatons que le Président est encadré, limité par le parlement mais tout en laissant un rôle très important a la présidence de la République, car ces lois constitutionnelles de 1875 traduisent, dans la tradition monarchique, une haute idée des pouvoirs du chef d'Etat (I).
Plusieurs grands noms de la politique ont dénigré le statut de la présidence de la République, après avoir cité Poincaré nous pouvons aussi citer Georges Benjamin Clemenceau « Il y a deux choses inutiles en France, la prostate et la Présidence de la République. » Nous nous situons sous la