Le premier homme qui passe
Émile François Zola est un écrivain et journaliste français, né à Paris le 2 avril 1840 et mort dans la même ville le 29 septembre 1902.
Considéré comme le chef de file du naturalisme[1], c’est l'un des romanciers français les plus populaires, les plus publiés, traduits et commentés au monde. Ses romans ont connu de très nombreuses adaptations au cinéma et à la télévision.
Il est principalement connu pour Les Rougon-Macquart, fresque romanesque en vingt volumes dépeignant la société française sous le Second Empire et qui met en scène la trajectoire de la famille des Rougon-Macquart, à travers ses différentes générations et dont chacun des représentants d'une époque et d'une génération particulière fait l'objet d'un roman.
Les dernières années de sa vie sont marquées par son engagement dans l'affaire Dreyfus avec la publication en janvier 1898, dans le quotidien L'Aurore, de l'article intitulé « J'accuse » qui lui a valu un procès pour diffamation et un exil à Londres dans la même année.
Enfance :
Emile Zola a perdu son père d’une pneumonie alors qu’il n’était âgé que de 7 ans. Sa mère va l’élever seule, et rencontrera beaucoup de difficultés financières : après le décès de son mari elle a dû affronter la justice suite à la faillite de la société créée par Mr Zola père. Elle restera toute sa vie très proche de son fils.
En 1858 Emile Zola quitte Aix en Provence pour la capitale où il retrouve sa mère. Installé à Paris, il complète sa culture humaniste en lisant Molière, Montaigne et Shakespeare, mais pas encore Balzac qui ne l'inspirera que plus tardivement. Il est aussi influencé par des auteurs contemporains, comme Jules Michelet, source de ses inspirations scientifiques et médicales.
Émile Zola est recalé par deux fois au baccalauréat ès sciences en 1859. Ces échecs marquent profondément le jeune homme qui se désespère d'avoir déçu sa mère. Sans diplôme, il est aussi conscient d'aller au-devant de graves difficultés matérielles.