Le president
1958 – 1969 : la République gaullienne
De Gaulle préside de 1958 à 1969. Le contexte économique est bon, ce sont les « Trente Glorieuses » :La France s'enrichit et se modernise ; si l'économie est de type libérale, l'état est très présent dans la vie économique et sociale. De Gaulle oriente sa politique dans 3 axes : il achève la décolonisation de l'empire français ; il redonne à la France un statut de puissance mondiale en se positionnant comme allié fidèle mais critique des Etats-Unis dans le contexte de guerre froide ; il exerce son pouvoir de façon très personnelle et assez autoritaire (il estime que le président est au dessus des partis et qu'il n'a de comptes à rendre qu'aux citoyens).
En mai 1968 la contestation du pouvoir gaulliste est profonde : les jeunes la lancent, suivi des travailleurs et des partis politiques de gauche. Cela montre qu'un fossé s'est creusé entre le pouvoir vieillissant et une société française plus jeune et moderne. Même si les élections semblent donner la victoire à de Gaulle, en réalité la confiance est rompue. En Avril 1969 les français diront non à un référendum proposé par de Gaulle qui démissionnera immédiatement.
1969 – 1974 : Pompidou ou le néo gaullisme
Georges Pompidou (1969-1974) succède à de Gaulle dont il poursuivra la politique (on parle de néo gaullisme). Il mourra avant la fin de son mandat.
1974 – 1981 : Valéry Giscard d'Estaing et la volonté de modernisation
Le président Giscard d'Estaing (1974-1981) est un homme de droite mais il n'est pas gaulliste (il fonde un nouveau parti : l'UDF). Il comprend que la société française doit être modernisée et il entreprend 2 réformes symboliques : pour tenir compte de l'importance des jeunes dans la société l'âge de la majorité légale est abaissé à 18 ans en 1974 ; pour tenir compte de l'évolution des moeurs sa ministre, Simone Veil, fait voter la légalisation de l'IVG (1975).
Après 1981, alternances et