Le principe de non contradiction chez aristote
Ce texte est un extrait de « La Métaphysique », ensemble de 14 livres écrits par Aristote, qui était un philosophe grec né en -384. Cet extrait porte sur le principe de non contradiction. Aristote pose le principe de non contradiction comme une nécessité absolue. Il est un axiome, c’est-à-dire qu'il est une vérité première qui contribue à démontrer les autres vérités, mais lui-même ne peut être déduit en vertu de sa simplicité et de son caractère premier. En effet, un axiome désigne une vérité indémontrable qui doit être admise. En mathématiques, le mot axiome désignait une proposition qui est évidente en soi dans la tradition mathématique grecque. L'axiome est utilisé désormais, en logique mathématique, pour désigner une vérité première, à l'intérieur d'une théorie. L'ensemble des axiomes d'une théorie est appelé axiomatique. Cette axiomatique doit être non-contradictoire ; c'est sa seule contrainte.
Aristote tente, dans ce texte, de répondre à la question suivante : « Peut-on démontrer le principe de non-contradiction? »
Son point de vue est plutôt négatif. En effet, pour lui, le principe de non-contradiction qu'il définit par « Il est impossible qu’un même attribut appartienne et n’appartienne pas en même temps et sous le même rapport à une même chose », n'est pas démontrable, mais peut être réfutable.
Pour appuyer cette idée, Aristote établit son développement en trois parties; tout d'abord il définit le principe de non-contradiction . Ensuite, il énonce sa thèse qui est que ce principe n'est pas démontrable, puis enfin, dans une troisième partie, il montre que ce principe peut être établit par voie de réfutation.
Tout d'abord, Aristote commence, dans sa première phrase, par définir un axiome; c'est une vérité première qui contribue à démontrer les autres vérités. Ce principe est, pour Aristote, une évidence, dont on ne peut pas douter et qui ne peut être remis en cause. C'est ce que souligne l'adverbe « Évidemment »