Le problème de l'eau dans les pays du proche-orient et d'afrique du nord
L’importance de ce problème est très contrastée dans les pays du monde arabe. En effet, certains pays disposent de plus de 1000m3 par habitant et par an, comme le Maroc, le Soudan et l’Irak, et donc ne sont pas en situation de pénurie. Alors que d’autres pays sont en situation de pénurie car ils disposent de moins de 1000m3 par habitant et par an, c’est le cas, entre autres, de la Libye et de l’Arabie ( moins de 164m3 par habitant et par an ). Cette situation est une conséquence:
Premièrement, d’un climat aride et désertique quasi généralisé, ce qui se traduit par des précipitations faibles ( entre 100 et 200mm ) ;
Deuxièmement, d’une forte croissance démographique de la population ( 3,3% par an ).
Mais la faiblesse des quantités d’eau disponible s’explique aussi par l’améliorations de vie.
En effet, les pays les plus menacés de pénurie sont ceux qui utilisent la quasi-totalité de leurs ressources ce qui est le cas de la Tunisie, du Liban et de l’Oman. Certains ont même des prélèvements supérieurs à leurs ressources, ce qui signifie qu’ils importent de l’eau issue des grands fleuves internationaux ( c’est le cas de l’Égypte et de l’Irak ) ou qu’ils pompent dans des nappes fossiles qui finiront par s’épuiser ( comme le Yémen et l’Arabie ) .
Cette situation de pénurie s’explique aussi et essentiellement par l’utilisation massive d’eau pour l’irrigation ( 70% de la consommation en Jordanie ).
Les solutions envisagées sont multiples. Les pays arabes mobilisent toutes les ressources en eau douce disponibles, à commencer par les eaux de surface comme celles du lac Nasser en Égypte, mais aussi les ressources en eau salée. Pour les eaux de surface, les technique classique, avec la construction de barrages, de stations de pompage, de canaux, sont utilisées. Pour l’eau de mer, il est nécessaire d’avoir