Le problème de l'eau à pékin
687 mots
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I.B/ Le temps de l'enfermement au couvent, se révèle pour Jeanne une manière d'ingénuitée. En effet, la perception d'un monde vivant, beau et heureux peut avoir une vision un peu naïve de la réalité, exprimée à travers l'isotopie de la vitalité, "écloses", "ensoleillé", "verte", "flambaient", "saignaient", "rayonnaient", "vie", "frétillaient" et "fécondants" et à travers l'omniprésence des couleurs, "poésie verte","pissenlits" représenté en jaune, "coquelicot" exprimé en rouge, "papillons jaunes" et "cette griserie" qui montre le tableau coloré et l'impressionniste. En outre, les connecteurs d'opposition, "Mais voilà..." insiste sur le contraste entre les rêves qui sont passés et la réalité présente. D'ailleurs, il y a une certaine candeur de Jeanne qui est souligné par une mise en valeur des verbes d'action et donc de la vitalité du monde évoqué comme le suggère l'inversion des sujets : " où flamblaient les pissenlits, où saignaient les coquelicots,...., les fantasques papillons". En cela, elle marque une forme de naïveté.
II. Cette scène transcrit une découverte sur une réalité décevante de Jeanne lors de son retour de Corse. Un mariage vite, expédié et insatisfaisant quand Jeanne sort du couvent et saisie par une conscience croissante d'une évolution en l'absence de futur.
II.A/ Une union rapide et brutal de Julien et Jeanne lorsqu'elle est sortie du couvent. En effet, on peut dire que c'est un mariage violent comme le prouve le champ lexical de l'agitation : "brusque" et "agitation". En outre, le complément circonstenciel de temps, "en ce temps-là","aujourd'hui", "demain" insiste sur la confrontation du passé et du présent ou du futur et "en quelques semaines" montre que cela s'est passé très vite et donc que se mariage est instantanée, soudain, qui peut être indiqué par l'énumération,"espéré, rencontré,aimé,épousé" et peut aussi être marquer quand jeanne est en position de COD : "L'homme...l'emportait dans ses bras". Jeanne ne maîtrise plus