Le problème de l'identité en philosophie
La question qui-suis-je admet-elle une réponse exacte ?
La question "qui-suis-je" nous renvoit à travers les différents processus d'introspection à l'étude du sujet et à l'identité d'un objet, le moi. Cette recherche nous fournira une réponse plus ou moins exacte à la question "qui-suis-je". Le mot "exacte" provient du mot latin "exactus" qui signifie "mener à terme", il serait l'expression d'une fin certaine et immédiate, quelque chose qui se trouve être entièrement déterminé et achevé. Donc l'existence du "moi" est-elle définit par une connaissance ultime de notre identité ? Ou est-ce que je peux connaître mon identité par mes moyens personnels ou par l'ensemble de manifestation qui me constitue et qui me ramène à l'ordre de la pensée ? "Je pense donc je suis" par conséquent on ne peut pas être sans penser et on ne peut pas penser sans être.
Descartes a montré que la démarche de celui qui recherche une connaissance certaine par la pensée, le "cogito" doit partir de la conscience de soi. Mais cependant à la suite de l'étude nous pouvons observer d'autres caractéristiques qui nous permettront de définir le "je" comme les qualités particulières qui me connait et que les autres me reconnaissent en le qualifiant de "moi".
Donc le regard d'autrui n'influence-t-elle pas l'existence du "qui" dans la question posée ? Toutefois nous ne devons pas confondre la forme "qui-suis-je" et le fond "que-suis-je" qui répond déjà au fait que le "je" est un sujet pensant. Mais qu'est-ce que le "je" ? Ce problème d'identité amène à comprendre que quelque chose nous échappe sur la réalité du "moi" par conséquent ce manque de maîtrise de soi apparaît comme un désordre dont nous n'avons pas conscience. C'est ainsi qu'à travers l'étude du sujet, nous tâcherons de découvrir si la question "qui-suis-je" peut admettre une réponse exacte.
Nous pouvons affirmer que l'existence du "je" peut être reconnu dans le fait que le "je" peut porter une réflexion