Le procés de gilles de rais
Du côté de son père, il cousinait avec les valeureux barons de Montmorency, et par sa mère, il descendait d'une ancienne famille issue des anciens comtes de Nevers.
Gilles avait un frère: René , futur seigneur de la Suze, né à Machecoul en 1407.
Au printemps 1415, Gilles perdit sa mère, et le 28 septembre de la même année, ce fut le tour de son père, mort d'un accident de chasse. Dans son testament, Guy de Laval avait donné Jean de Tournemine pour tuteur à Gilles et René.
Le grand-père maternel des deux frères, Jean de Craon, ne respecta pas ce souhait, et entreprit lui-même leur éducation. Ce personnage débauché, violent et prodigue laissera Gilles s'abandonner à ses passions : "... au temps de sa jeunesse, il avait été de nature délicate et qu'il avait pour son plaisir et sa volonté fait tout le mal qu'il pouvait, et qu'il mettait son espérance et son intention dans les actes et les choses illicites et malhonnêtes qu'il faisait ...".
25 octobre 1415: la bataille d'Azincourt s'achèvait dans un bain de sang. Jean de Craon y perdit son fils Amaury, qui était seigneur de Briolé (cette bataille fut funeste pour les Craon; outre Amaury, on en retrouva trois autres: Simon, seigneur de Dommart; Antoine, seigneur de Beauverger et Jean, vicomte de Châteaudun ...).
Gilles et son frère devinrent les seuls héritiers du Vieux Craon. Voici les terres que possédait Gilles, ou qu'il sera amené à posséder: les seigneuries de Retz, Blaisons, Saint-Etienne-de-Mermorte, Pornic, Vüe, Princé, La Suze en partie, Champtocé, Ingrandes, Montagné, Chaumont, Villemaison, Savennières, Epiré, Brionnay, La Bénate, Loroux-Bottereau, La Voulte-en-Poitou, Bourgneuf-en-Rais, Sénéché, Fontaine-Millon, Sigon, Chemiré, Cloué, Ausaye, Saint-Michel-Chef-Chef, Souché,