Le procés de nurembnerg
Le 18 octobre 1945, 24 responsables politiques, militaires et économiques Allemands sont mis en accusation. Du 20 novembre 1945 au 1er octobre 1946 va se dérouler au palais de justice de Nuremberg le procès de ces 24 personnes devant un tribunal militaire international.
Le gouverneur général de Pologne et anciens avocat d’Hitler, Hans Frank, est l’un des accusés de procès, ainsi que Herman Göring (ancien maréchal de Reich), Rudolf Hess (adjoint d’Hitler jusqu’en 1941), Joachim Von Ribbentrop (ministre des affaires étrangères), Albert Speer (ministre de l’Armement et de la Production de Guerre), Martin Bormann (conseiller d’Hitler à partir de 1943).
Le tribunal est composé de quatre procureurs (titulaire d’une procuration juridique), de quatre juges et leurs adjoints qui représentent les vainqueurs. Les accusés peuvent choisir librement leurs avocats.
L’acte d’accusation (25 000 morts) repose sur quatre points : complot ou conjuration, crimes contre la paix, crimes de guerre et crimes contre l’humanité (c’est d’ailleurs pendant ce procès qu’on a défini la notion de crime contre l’humanité).
Le complot ou la conjuration, c’est l’ensemble des manœuvres ayant conduit à la conquête du pouvoir absolu.
Les crimes contre la paix sont la planification, la préparation et le déclenchement d’une guerre offensive qui a violé de nombreux traités internationaux.
Les crimes de guerre prennent en considération toutes les infractions au droit des peuples, les assassinats collectifs à grande échelle, les brutalités contre les prisonniers de guerre et leur assassinat, l’exécution d’otages, les actes de torture, de mise en esclave et de pillage économique, l’avilissement, le mauvais traitement, la déportation, l’asservissement et le meurtre de personnes civiles dans les territoires occupés.
Sont considérés comme crimes contre l’humanité les persécutions commises à l’encontre de minorités raciales et religieuses et l’extermination de celle-ci.
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