Le propre et le sale vigarello
Les principales idées des philosophes
Les philosophes européens du XVIIIe siècle ont bousculé la vie intellectuelle (comme l’avait fait les humanistes de la Renaissance) en combattant les idées toute faite dans tous les domaines : la science, la philosophie, la sociologie, la politique et la religion. Leur but était de dépasser les préjugés sans pour autant rejeter les connaissances accumulées auparavant. Ils voulaient aussi améliorer le niveau intellectuel et moral de leurs contemporains. Ils se sont donc intéressés à l’éducation et à la transmission du savoir (L’Encyclopédie). Ils voulaient améliorer les connaissances pour les générations futures. La base de leur travail est la Raison qui garantit un accès plus sûr à la Vérité. En matière de politique, ils critiquent la monarchie absolue. Et ils énoncent comme principe de base de l’organisation sociale : liberté, égalité et tolérance. Leur remise en cause des autorités politiques et religieuses leur attirent l’hostilité de l’Eglise et du roi.
Sur le plan politique, les philosophes du XVIIIe siècle sont tous opposés à la monarchie absolue mais ils ne proposent pas tous la même solution pour la remplacer.
Montesquieu critique la monarchie absolu et veut la remplacer par une monarchie où serait observée la répartition des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire ; dans le respect des libertés individuelles. Ils luttent contre la censure, l’injustice et sa violence (l’affaire Callas) et l’intolérance religieuse.
Diderot est contre la monarchie absolue, pour la répartition des pouvoirs et la disparition des ordres (car il défend l’égalité des citoyens).
Rousseau a les mêmes idées que Diderot. Mais il ajoute l’idée de la démocratie directe : nombreux responsables locaux élus par les citoyens. Ce principe est encore appliqué de nos jours dans quelques pays, comme en Suisse où les citoyens sont régulièrement consultés, ou aux Etats-Unis où les magistrats et les