Le père goriot commentaire extrait p 44-45
Le père Goriot, extrait p. 44-45 : « Vers la fin de la troisième année ... » à « ... son défaut d'intelligence ». Introduction : Le réalisme est un mouvement littéraire qui connaît son âge d'or au XIXème siècle. Il a pour volonté de représenter l'univers réel le plus fidèlement possible dans une fiction. En 1835, Honoré de Balzac, auteur réaliste par excellence écrit Le père Goriot. Ce roman s'inscrit dans la Comédie Humaine, une œuvre colossale comportant 91 ouvrages et plus de 2000 personnages qui voulait « faire concurrence à l'état civil » et représenter toutes les couches sociales de l'époque. Dans ce passage situé au début du roman, après avoir longuement décrit la pension Vauquer et ses pensionnaires, le narrateur dresse le portrait du père Goriot, un pauvre vieillard qui connaît la misère et qui est l'objet de la risée de son entourage. En effet, quand ce dernier est arrivé à la pension, il était un riche bourgeois habitant au premier étage, dans un appartement des plus cossus de la pension. Nous nous demanderons donc en quoi ce personnage éponyme est un héros pathétique. Tout d'abord, nous nous intéresserons à la déchéance de cet homme puis nous montrerons qu'il est tel un souffre-douleur au sein de la pension. Problématique : En quoi ce personnage éponyme est-il un héros pathétique ? I . La déchéance d'un homme Alors qu'il était un commerçant prospère de belle allure à son arrivée à la pension en 1812, le père Goriot subit une chute sociale considérable au commencement du roman en 1819. Il se ruine par amour pour ses deux filles capricieuses qui font partie de la société aristocratique et dont il ne souhaite que le bonheur. Sa déchéance est progressive. En effet,
Une misère progressive Dès la l. 808, l'adverbe « encore » met en évidence le fait que la diminution de ses dépenses ne soit pas la première et par conséquent que la misère dans laquelle il se trouve se fasse de plus