Le pére goriot

849 mots 4 pages
En 1835, Honoré de Balzac fait paraitre un célèbre roman, Le Père Goriot. À cette même époque Honoré de Balzac début l’organisation de ses œuvres en un ensemble littéraire unique, La Comédie Humaine. Il divisa son travail en sections qui représentent divers aspects de la vie en France au début du 19e siècle. Durant les années 1800, on voit apparaître en France un affaiblissement dans la structure sociale. Ce phénomène offre une possibilité à l’individu qui est prêt à s’adapter aux règles de cette nouvelle société, une certaine mobilité sociale lui permettant de parvenir. C’est ce phénomène sociaux qu’Honoré de Balzac fait référence dans son roman intitulé Le Père Goriot. Cette analyse cherche à expliquer de quelle façon, selon Mme de Beauséant, «parvenir» passe par la transgression de la morale.

Selon Mme de Beauséant parvenir passe belle et bien par la transgression de la moral. De ces dires la transgression peut être un phénomène relié aux relations intra personnelles. S’adressant directement à Eugène de Rastignac, Mme de Beauséant lui conseille de « [n’] acceptez les hommes et les femmes que comme les chevaux de poste que vous laisserez crever à chaque relias, vous arriverez ainsi au faite de vos désir.». À travers Mme de Beauséant l’auteur utilise une comparaison entre les chevaux de poste et l’Homme qui a pour effet de réduire l’Homme au simple niveau d’un sous-homme entre les mains d’un individu avide de parvenir. Cette infériorisation de l’homme va évidemment à l’encontre de ces droits naturels. Ce droit impératif qui offre à l’homme le droit de vivre en société d’une manière pleinement humaine et non comme un animal, un esclave, un sous-homme ou un simple objet entre les mains de plus puissant que lui. Aller à l’encontre de ce droit équivaut à transgresser la moral, mais cette transgression est nécessaire pour arriver ainsi au faite de nos désir. D’autant plus que selon Mme de Beauséant l’infériorisation se fait consciemment et sous consentement. En

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