Le quotidien des tranchées pendant la grande guerre : une expérience traumatisante
Sujet : Pourquoi le quotidien des tranchées a-t-il constitué une expérience traumatisante ?
Chacun des soldats ayant combattus pendant la Grande Guerre se sont longtemps souvenus des tranchées et de la vie qui y était menée, pour ceux qui y ont survécus. Ce système de tranchées a permis aux deux camps d’élaborer une ligne de front de plus de 700 kilomètres séparant les deux principaux ennemis qui est restée infranchissable jusqu’en 1918. Nous essaierons donc de savoir pourquoi le quotidien des tranchées vécu par de nombreux soldats a constitué une expérience traumatisante. Pour tenter de répondre à ce problème, nous étudierons tout d’abord la construction et l’organisation des tranchées. Nous verrons ensuite que l’hygiène et les conditions de vie y sont déplorables. Enfin, nous nous rendrons compte que cette survie dans les tranchées amène au seul but de combattre l’ennemi et que ce but a généré de nombreuses et graves séquelles, physiques et géographiques.
Tout d’abord, l’organisation et la construction des tranchées se faisaient avec les moyens du bord. Au niveau de la construction, les tranchées étaient essentiellement maintenues par du bois et des matériaux de récupération comme on peut le voir sur la photo des soldats anglais dans une tranchée de la Somme en 1916. Les soldats tentaient de se protéger sous des abris de fortune. Le béton n’est apparu que plus tard, en premier dans les tranchées allemandes. Ces dernières étaient tout de même mieux aménagées que ses voisines françaises. Au niveau de l’organisation, il y avait trois types de tranchées différentes pour permettre aux soldats de se protéger. Une première ligne, la plus proche des ennemis, a pour fonction de faire feu et repousser l’ennemi. La deuxième ligne, située 100 mètres derrière, sert de base pour une éventuelle contre-attaque et propose des abris, quelques soins, etc... La troisième ligne plus loin derrière permettait essentiellement de stocker les