« *UN EMPIRE FOND*E* SUR LES ARMES A BESOIN DE SE SOUTENIR PAR LES ARMES*. » Montesquieu Le conflit armé est selon de nombreux théoriciens de la guerre (Clausewitz, Hobbes, Machiavel ou même Nietzsche) consubstantielle à l’existence de l’Homme. Ces derniers considèrent la guerre comme une activité politique « normale » et intrinsèque à son essence, après tout « la guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens » (Clausewitz). Cette thèse est largement créditée par l’Histoire, le XXème siècle étant la preuve irréfutable de la nature parfois ignoble de l’être humain et de son côté belliqueux. Cependant ce siècle prend fin le jour de noël 1991 avec la démission de Gorbatchev en tant que président de l’Union Soviétique. Ainsi prennent fin plus de quarante années de tensions internationales qui auraient pu faire chavirer le monde dans l’horreur du nucléaire. Le bipartisme mondial a engendré la plus formidable course aux armements que la planète n’ait jamais connue, des stocks immenses d’armes (conventionnelles ou non) ont été crées et plus que jamais la science s’est mise au service de la destruction et cela au nom de l’idéologie. 10 ans après la chute de l’URSS les notions d’idéologies politiques paraissent lointaines. Malgré les nombreux conflits issus de l’implosion du bloc rouge, les Etats, par peur de voir leurs armes se retrouver impliquées dans des massacres et avec la renaissance des Nations Unies qui impose embargo sur embargo, diminuent leurs ventes de 1991 à 2003. Le nombre de tensons interétatique devenant croissant ces dernières années, les questions de réarmement reviennent au cœur des décisions gouvernementales. Principal facteur : La défense des ressources naturelles et particulièrement des hydrocarbures dont les réserves naturelles semblent se tarir alors que les besoins mondiaux ne cessent de croître. Le thème de notre étude porte donc sur la période de 2003 (date du début de la guerre en Irak) à aujourd’hui. Nous nous