Au cours de la vie, l'individu est amené à passer d'un groupe social à un autre: c'est ce qu'on appelle la mobilité sociale. Une société démocratique comme la notre est censée permettre à chacun de s'élever selon son mérite. Mais il existe des facteurs qui favorisent cette évolution ou la freine. La France est un pays où il y a un creusement des inégalités. La culture est un facteur qui a un impact sur la mobilité sociale. C'est l'ensemble des connaissances, des savoirs, des pratiques culturelles, qualifications (mesurées par les diplômes) et des biens culturels (livres, tableaux) d'un individu. Dans quelle mesure la culture joue-t-elle un rôle dans le processus de mobilité sociale? La première partie portera sur la famille qui selon sa position sociale va influencer la culture, la seconde partie abordera le sujet de l'école qui va apporter de la culture à l'individu.

La famille est une instance primaire de socialisation, elle intervient au début de la vie et joue l'un des rôles les plus importants lors de la socialisation. Si la famille a un capital plus important cela peut être bénéfique pour l'enfant. Le capital social est d'autant plus important dans les milieux favorisés en terme d'économie et en terme culturel.
On voit qu'un individu de milieu défavorisé va plutôt opter pour l'image pour se cultiver, cela sera plus divertissant, lire quelque chose sans image va lui paraître ennuyant alors qu'un individu d'un milieu favorisé va se cultiver de différentes manières, s'instruire grâce à plusieurs médias. Dans le document 1, 15% des ménages défavorisés vont regarder “plus belle la vie” montrant des familles de classes moyennes alors que 12% des ménages favorisés vont regarder “Desesperate Housewives” qui est une série centrée sur des familles bourgeoises. La culture se fait donc par des séries ou certaines émissions télévisées. 53% des individus avec un père ouvrier ont regardé plusieurs fois en entier “Qui veut gagner des millions?” alors