Le réalisme en peinture
Contexte.
A l’époque romaine, il y avait des bustes de personnages de manière « réaliste » parce qu’ils ressemblaient au sujet et avaient les marques du personnage. Le réalisme consiste en la retranscription de la réalité, avec des éléments qui peuvent être laids. Il s’agit d’une représentation de la vérité.
Au 19ème, le courant réaliste s’accompagne d’une idéologie sociale. On représente un sujet modeste, et ce réalisme met ainsi à l’honneur une classe de population. Les libertés prises par rapport à une idée élevée de l’art sont présentes, autant chez les réalistes que chez les impressionnistes. Il s’agit de montrer que même les sujets quotidiens ont quelque chose de noble.
L’épicentre du réalisme est au milieu du 19ème mais commençait déjà avec Géricault chez les romantiques. Le réalisme va être proche de la nature et du monde bourgeois. Le réalisme pose le problème de l’art dans la société. Ainsi avec le réalisme, l’art est plus proche du peuple. Les artistes.
Millet.
Il fait de la peinture simple et pittoresque. , mais va peu à peu se tourner vers le paysage de la vie quotidienne. Sa démarche est donc différente car il met en avant par exemple le paysan. Participe à beaucoup de salons à parti du milieu du 19ème.
* Les glaneuses.
Les glaneuses sont chargées de ramasser les épis de blé après la moisson. Représentées dans le labeur du travail des champs. Peint de manière relativement traditionnelle. Mais sont peintes de manière structurale (il leur donne une sorte de poids).L’horizon est lointain. La palette est claire et lumineuse mais on n’est pas encore dans la lumière exaltée des impressionnistes.
Baudelaire est d’ailleurs choqué que le sujet mis à l’honneur ne soit pas noble.
* L’angélus.
Deux paysans s’arrête dans leur travaille pour une prière commandée par l’église dans l’arrière plan. Dali va d’ailleurs reprendre L’Angélus.
Courbet.
(1819-1877). Peintre originaire de Franche