III ) Le rôle du groupe social

Comme nous avons pu le démontrer dans les parties précédentes, dans notre société être conformiste est inévitable.
C’est le résultat, notamment de nouvelles formes de consommation mais ce phénomène, surtout présent chez les jeunes, est avant tout dû regard que les uns portent sur les autres et au besoin d’être apprécié par ses pairs.

Mais qu’est que le conformisme ? Ce mot, dérivé de « conformis » en latin, signifie semblable. D’après le dictionnaire Hachette, le conformisme c’est l’attitude d’une personne qui se conforme à ce qui communément admis.
Quand on dit conformisme on pense souvent à une idée de norme : « être pareil que tout le monde ». Cela afin de se faire intégrer par les autres, se faire accepter et éviter les critiques ou l’exclusion.
En effet, on définit le conformisme comme une attitude passive d’une personne qui adopte les idées et les usages de son « milieu ».
Il se manifeste par le changement d’opinion, de comportement, d’attitude d’une personne au contact d’un groupe. Il est perçu comme une faiblesse de l’individu à s’affirmer ou à s’exprimer.
Cependant, le conformisme ce n’est pas tout à fait cela, selon Jean Cazeneuve, sociologue français et professeur à la Sorbonne, on peut faire partie d’un groupe tout en affirmant que l’on est différent, unique. Faire partie d’un groupe social ne nous « change » pas, il contraint à calquer son apparence, son comportement à celui des autres, par exemple. C’est ce qu’on appelle l’intégration sociale.

Le sujet que nous traitons s’applique surtout à une partie importante de notre population : L’adolescent, le jeune entre 15 et 18 ans. A cheval entre l’enfant et l’adulte, il est en quête d’une nouvelle identité.

Le conformisme est d’autant plus présent chez le jeune qu’il est vulnérable et sensible à l'opinion de ses pairs. Il va remettre en question sa place dans la société et chercher une identité à travers les autres, en les imitant. L’adolescent va vouloir