Le rôle du président dans les institutions de la 5ème république
Introduction :
Le pouvoir du peuple par le peuple pour le peuple, voilà la définition de la démocratie qui est instaurée en France dès les premières Républiques et qui se poursuit également aujourd'hui sous la Vème République, qui fut instaurée par le général de Gaulle avec son discours de Bayeux.
Il faut tout de même remarquer que dans chaque démocratie, les citoyens ne peuvent pas gouverner eux même, ainsi il délègue une part de leur pouvoir à un représentant qui est désigné sous le statut de président de la république.
Ainsi, bien qu'étant dans une démocratie, la Vème République est un régime présidentiel, puisque le pouvoir législatif est en collaboration avec le pouvoir exécutif. Il est, en France, élu au suffrage universel direct pour cinq ans. Les IIIème et IVème Républiques attribuaient un rôle mineur au Président de la République. A partir de 1958 et l’avènement de la Vème République, la France se voit dotée d’un Président dont la place devient essentielle : en effet, Michel Debré, dans son discours au Conseil d’État du 27 août 1958, affirme même sa volonté que le Président soit la véritable “clé de voûte” du nouveau régime. Toutefois, en quoi le président de la république occupe-t-il un poste où l'implication est de mise ? Le chef de l'état est reconnu comme tel par la constitution et plus particulièrement par l'article cinq, qui lui indique la marche à suivre. En théorie, le Président tient le rôle de garant de l’État mais aussi de la Constitution grâce à des compétences constitutionnelles et des pouvoirs propres qui lui sont conférés directement par la Constitution, mais, s’il possède également un rôle d’arbitrage en matière législative, certains de ses pouvoirs sont partagés, notamment lors d’une cohabitation : son rôle est alors diminué. Nous irons donc examiner la fonction du président au regard de la constitution et en quoi il exerce une fonction de modérateur et nous