Le rapport de brodeck l'incipit
Le roman est comme un journal intime ce n’est pas un rapport.
Extrait 1 ; L’incipit :
I- Donner des informations au lecteur :
A) Situation d’énonciation :
Locuteur omniprésent :
« Je », + « moi », « toi » « te » (dans la bouche des autres) et « Brodeck ».
Le narrateur a fait quelques études, il est l’intellect du village et a une machine à écrire qui symbolise son statut, maîtrise la langue et parle le dialecte.
B) Cadre Spatio Temporel :
- Lieu : Incertain « ici » « notre village » « si loin de tout », Supposition :Alsace/Lorraine.
- Village et habitants : Rapport ambigu avec ceux qui l’entourent (les habitants du village). Brodeck se situe au milieu des « autres », indéterminé : « Ils » « les gens » // en même temps en opposition : « Mais les autres m’ont forcé » « je n’y suis pour rien » è impuissance, passivité, non maître de son destin : Tragique ?
- Temps : Village marqué par la fin de la guerre, preuve avec passé composé è passé proche. Quelle guerre ?
Espace et temps plutôt indéterminés è rendre l’histoire universelle.
II- Pacte de lecture et accroche :
A) De quoi parle Brodeck ? :
è Ambiguïté sur le statut du texte. Projet : Faire un rapport de l’Ereigniës.
Raisons : Relater les événements, prouver l’innocence des habitants du village. Lisons nous ce « rapport » ? Etonnant car il n’est pas objectif.
Utilisation de tournures orales rendant le texte vivant, prouvant que nous lisons plutôt un journal : « Juste après … Juste après le .. je ne sais pas comment dire »
è L’Anderer et l’Ereigniës qui lui est associé
L’Etranger est au cœur du roman :
Il est arrivé soudainement dans la village, il n’est qualifié que par des surnoms car son nom est inconnu è identité absente, il est exclu par le village.
Des points communs existent entre Brodeck et L’Anderer « J’avais l’impression que lui, c’était un peu moi ».
B) Susciter le mystère :