I-L’introduction

Le Réalisme est un mouvement littéraire du XIX° siècle. Il succède et s'oppose au Romantisme mais précède et dérive du Naturalisme.
Il apparaît en France de 1850 à 1870 mais apparaît en Europe de 1830 à 1870.
Il est né du besoin de réagir contre le sentimentalisme romantique mais aussi contre la sottise, et le bon sens d'après Baudelaire.
C'est un mouvement culturel qui est caractérisé par une attitude de l'artiste face au réel. Mais le Réalisme n'est pas une simple reproduction du réel : elle exprime un regard, une vision, celle de l'artiste.

Ce mouvement se développe uniquement dans la littérature avec Honoré de Balzac, Stendhal... et dans la peinture avec Gustave Courbet, Jean-François Millet (dont on parlera ultérieurement)

II- Les principes

• Décrire le réel, Il ne s’agit pas de copier la réalité mais de la représenter de façon signifiante.• Faire preuve d'objectivité tout en laissant la place à l'imagination et à la sensibilité. Ainsi, chaque écrivain décrit le réel conformément à sa perception du monde • Se baser sur une documentation approfondie • « Faire vrai », par les moyens d'une écriture réaliste qui se soucie davantage de la forme (point de vue interne, style indirect libre, description par la précision des détails, vocabulaire technique)

III- Le contexte historique

La révolution industrielle, les progrès techniques, l'urbanisation, l'émergence de la classe ouvrière et des mouvements sociaux, l'échec de la révolution en 1848, fournissent aux romanciers une matière riche et nouvelle à observer : pourtant c'est d'abord dans le domaine de la peinture que le concept de réalisme se développe : un tableau de Gustave Courbet, L'enterrement à Ornans (1851) est qualifié de réaliste par la critique hostile, c'est à dire de mauvais goût. Il représente des villageois, un chien assistant à un enterrement.

III- La peinture

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