Le refus global
Lorsqu’on s’attarde à l’histoire de l’art, l’un peut remarquer la convergence entre les grands évènements politiques et l’émergence de nouvelles formes d’art. Le dadaïsme en est le meilleur exemple, étant un mouvement anti-guerre et antiviolence qui a émergé dans la période d’après-guerre en Europe . Pourtant, l’Europe n’est pas le seul endroit où des mouvements de protestation artistique ont eu lieu, le Québec aussi vit naitre un mouvement artistique dans une période bien noire de son histoire. Afin de sortir le Québec de cette grande noirceur, le mouvement Automatiste émergea et incita la parution du Refus global, créé afin d’éveiller la population à sa situation. Malgré la vision actuelle que les québécois ont du Refus global, son impact ne fut pas aussi grand à l’époque que l’on se l’imagine. Il fallut attendre environ 20 ans avant que les échos du Refus global se rendent au peuple québécois. L’analyse suivant présentera le contexte de l’époque, ce qu’est le refus global et quelle est la différence entre l’impact que la parution du Manifeste eut dans la fin des années 40, comparativement à aujourd’hui.
La Grande Noirceur
Les visions du contexte de l’époque sont très mitigées, ce qui fait qu’il est difficile de savoir qui avait le plus d’influence entre le peuple, l’Église et le gouvernement. Par contre, une chose est évidente : L’église perdait de son influence. De plus, les femmes et les ouvriers avaient de plus en plus de pouvoirs au sein la société. Bref, ‘’ sous le régime conservateur de Duplessis, les relations ethniques, sociales et entre les classes étaient en pleine ébullition, et ce bien avant la Révolution tranquille des années 1960(ma traduction). ‘’
Lors de son règne, la devise de Duplessis dans le Québec des années 1940 se résumait à ceci: Travail, famille, patrie et religion . Cette devise étant le fondement de la façon dont les québécois vivaient à cette époque. L’un était indissociable de l’autre, ce qui explique