Le relais
Le relais
En voyage, on s’arrête, on descend de voiture ;
Puis entre deux maisons on passe à l’aventure,
Des chevaux, de la route et des fouets étourdi,
L’oeil fatigué de voir et le corps engourdi.
Et voici tout à coup, silencieuse et verte,
Une vallée murmure entre les peupliers,
Un ruisseau qui murmure entre les peupliers, -
Et la route et le bruit sont bien vite oubliés !
On se couche dans l’herbe et l’on s’écoute vivre,
De l’odeur du foin vert à loisir on s’enivre,
Et sans penser à rien on regarde les cieux…
Hélas ! une voix crie : “En voiture, messieurs !”
Gérard Nerval
A. Les premiers effets de lecture
On peut comprendre qu’au XIXe siècle, les voyages étaient longs et que la halte était attendu durant des heures. Le relais était l’endroit le plus agréable du voyage,on ressent une légèreté dans la halte car l’atmosphère est très relaxante.
B. Les champs lexicaux
-les différents champs lexicaux sont le voyage, avec les mots voiture, aventure, cheveux, routes…
-La nature, avec les mots vallée, lilas, ruisseau, peupliers, herbe, foin…
-La fatigue, avec les mots fatigué, corps engourdi, couche, sans penser à rien…
-couleur avec les mots lilas, herbe, foin et vert.
C. Énonciation
Aucun car les mots tu et vous n’apparait nul part dans ce poème .
D. Ce que raconte le poème
Tous d’abord, le poème évoque une scène de voyage pittoresque « Des chevaux, de la route et des fouets étourdi, L’œil fatigué de voir et le corps engourdi. ».
Les personnages qui voyagent sont fatigués de voir des paysages défilés, d’être secoués par les chemins rocheux, de voir que les chevaux commencent à être essoufflés de ce fait les voyageurs s’aperçoivent qu’ils vont voyager moins vite. Les passagers rêvent de trouver un lieu paradisiaque.Jusqu’au moment ou un personage crie : “En voiture, messieurs !” (c’est la fin du poème).
E. Le rythme
Ce poème est constitué de trois quatrains en alexandrins classiques rimes,donc ce