Le respect d'autrui exclut-il toute passion ?
Mais alors on en vient a se demander, comment est-il possible de réussir a assouvir ses passions alors que nous sommes sans cesse tiraillés entre raison et besoin, désir d'assouvir nos passions ? Mais le respect que nous apportons à autrui ne nous sert-il pas a accéder à la satisfaction de ces désirs, de ces passions ? Finalement nous en venons donc a poser la question suivante : le respect d'autrui exclut-il toute passion ou c'est justement le respect que l'on montre à l'egard de cet autrui qui nous permet de les assouvir ?
Avant de répondre à ces questions et plus précisément à la dernière, il faut préciser que les notions de respect d'autrui ainsi que de passion ont différents sens. En effet le respect d'autrui est-il très différent du respect de soi-même ? Ce respect nous empêche t-il d'accèder à nos passions ? Ou au contraire nous sert-il a les assouvir ? Nous allons donc essayer de résoudre notre problématique en étudiant les divers aspects du sujet.
Tout d'abord, il faut savoir qu'autrui désigne l'autre, qui est cependant semblable mais pas identique. En effet, on définit souvent autrui comme un « alter ego » (autre moi), c'est à dire à la fois un autre moi, et un autre que moi. Cela prouve donc son égalité par rapport à moi et à ce que je suis. Bien que son corps se trouve dans un lieu différent du mien, il me ressemble. Ainsi Descartes admet que, lorsqu'il aperçoit dans la rue des silhouettes vêtues comme lui, ce sont bien des hommes, et non des automates. Malgré tout, admettre qu'autrui est comme moi, c'est en quelque sorte effacer sa présence.