Le retour au désert
À ce que, que
Les verbes dont le complément est un nom introduit par la préposition à peuvent avoir pour complément une proposition introduite par à ce que au lieu de la simple conjonction que. Le gouvernement s'attend à de vives réactions (la préposition à introduit le nom complément de s'attend). Le gouvernement s'attend à ce que les syndicats réagissent vivement (la conjonction à ce que introduit la proposition complément de s'attend). Le gouvernement s'attend que les syndicats réagissent vivement (la simple conjonction que introduit la proposition complément de s'attend).
Dans certains cas (cf. s'attendre), on a le choix entre les deux constructions. Dans d'autres cas, l'une est plus usuelle que l'autre. En cas d'hésitation, on peut vérifier dans un dictionnaire.
À, chez
Selon ce que désigne le nom complément de lieu, on utilise la préposition à ou chez pour introduire le complément.
À avec les noms de lieux
Quand le complément est un nom inanimé désignant un local, un endroit, la préposition est à. Passe à la boulangerie prendre deux baguettes. Il travaille à l'étude du notaire.
Chez avec les noms de personnes
Quand le complément est un nom désignant une personne, la préposition est chez. Prends ton pain chez le boulanger de la rue Pasteur. Elle a pris un rendez-vous chez le coiffeur.
On utilise chez également lorsque le nom introduit est celui d'un endroit (société…) portant le nom d'une personne. Il a été pris comme stagiaire chez Renault.
À, de
Les compléments d'appartenance sont introduits par de ou par à selon la nature du complément.
De avec les noms
Quand le complément est un nom ou un pronom, autre qu'un pronom personnel, la préposition est de. Les affaires de Madeleine sont rangées. Il faut tenir compte de l'avis de la secrétaire et de ceux qui la soutiennent.
On entend fréquemment la préposition à au lieu de de, sans doute par analogie avec la construction