Le rhinocéros d'eugène ionesco fin de l'acte iii
Fin de l'acte III
Cette pièce appartient au théâtre de l'absurde.
Dans l'extrait précédant nous avions étudié la transformation spectaculaire de Jean en rhinocéros ainsi que les oppositions physiques et morales entre Jean et Bérenger.
Dans cette acte III, Bérenger est dans sa chambre (décors similaire à celui de la chambre de Jean), il est fort perturbé par les changements de Jean et craint de devenir lui aussi un animal. On peut entendre les bruits extérieurs : les rhinocéros ont envahi les lieux.
Il se confie à Dudard et lui explique qu'il faudrait peut être prévenir les autorités compétentes voir celles d'autres pays. Dudard lui ne voit pas où est le problème et essaie de le convaincre que être rhinocéros n'est pas aussi terrible que cela en n'a l'air. Celui-ci lui apprend aussi que Botard, Monsieur Papillon et le Logicien se sont métamorphosés en rhinocéros.
A son tour Daisy entre en scène, en leur apportant des victuailles. Dudard décide alors de les laisser entre eux, rejoignant a son tour les autres rhinocéros,
S'en suit un dialogue « amoureux »entre Bérenger et Daisy. Bérenger est toujours aussi déterminé a ne pas devenir un rhinocéros alors que Daisy essaie de le persuader de rejoindre la majorité (qui à la base était une minorité).
Par manque de courage Daisy abandonne Bérenger pour intégrer le clan des rhinocéros et Bérenger se retrouve alors seul face à lui même.
Dans cette analyse nous étudierons les caractéristiques de ce monologue final, le rôle des didascalies et la leçon ainsi amenée.
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Au début de ce monologue (le personnage parle seul sur scène, mais son discours est destiné au public). Bérenger est très déterminé à ne pas devenir animal : « Ce n'est tout de même pas si vilain que ça un homme ! Et pourtant, je ne suis pas parmi les plus beaux ! », il appelle alors Daisy en espérant qu'elle revienne mais en vain, il se sent trahit par celle-ci : « Daisy tu m'avait promis ! Daisy ! Daisy ! ».