le rhum des fougères
Francis Ponge - Le parti pris des choses
Ce que Francis Ponge essaie de nous dire à travers ces poèmes est différent de la réalité et des stéréotypes habituels. Il essaie de briser ces images que nous avons en essayant de nous faire voir au-delà, et de façon différente. Pour cela il emploie des mots que nous ne mettrions pas en lien avec le sujet du poème. Le rhum des fougères est un poème se référant à quelque chose de naturel (les fougères) et quelque chose portant l'emprunte de l'être humain (le rhum).
La problématique que nous avons choisi de développer est la suivante : comment Francis Ponge nous décrit une fête et des festivités au travers de ce poème sur la nature. Il faut imaginer aller plus loin que ce que nous lisons pour comprendre cet axe de lecture.
Les thèmes de ce poème sont le suivants : la fête et la nature, et sont étroitement liés.
Analyse
La première phrase du poème est la suivante : « De sous les fougères et leurs belles fillettes ai-je la perspective du Brésil ? ». Mais parle-t-on vraiment de la nature ?
Cela nous fait en quelques sortes plonger dans la deuxième dimension du poème. Le poète nous dit ici que ce n’est en fait pas au premier degré qu’il faut comprendre ce poème. Ce n’est pas la description d’un endroit dans une forêt tropical sous des palmiers et des fougères, mais plutôt une place en pleine nature (comme nous le rappelle le début de phrase : « ni bois pour construction, ni stères d’allumettes ») remplie d’hommes. La présence d’alcool « vieux rhum mouille » « vaste saoulerie » « perdu tout contrôle » (comme après avoir bu beaucoup d’alcool) nous fait penser qu’une fête a lieu. « Des tiges à pulsations brèves » est une métaphore, pouvant rappeler les doigts qui sont en rythme avec la musique, la fête. « Les vierges » font directement penser aux jeunes filles. « sans tuteurs » nous montre qu’elles peuvent se lâcher, faire la fête, car personne ne pourra leur dire quelque chose, et « les feuilles