I°) Le rire aide à convaincre A°) L'ironie, une arme de conviction essentielle Boileau et ses satires, par exemple. B°) Le rire a permis la renomée des plus grands
Molière, LaFontaine ou Marivaux (« L'île aux esclaves », « Le jeu de l'amour et du hasard »), par exemple.
C°) Le comique, une manière de passer ses arguments, moins brusque/offensif
Procédés comique de Marivaux dans « L'île aux esclaves » II°) Mais il a ses limites... A°) Le raisonnement par l'absurde, parfois peu convaincant. Voltaire (Lettre à J-J Rousseau), par exemple B°) Un risque d'offusquer C°) Un risque de ne pas se faire forcément comprendre
L'ironie peut, ne pas être forcément compris de la part des lecteurs par exemple. III°) Synthèse A°) Le rire, une aide à convaincre... B°) Mais que dans certaine mesure Les différents comique et leurs fonctions : Relevés des procédés comiques :
Parmi les différents comiques, le comique de situation est le plus présent dans les comédies du XVIIIe siècle. C’est le cas dans L'île aux esclaves de Marivaux.
Le comique de geste est aussi utilisés dans les pièces de Marivaux. En se penchant sur le personnage d’Arlequin, qui est, de nature et de nom, un « bouffon », on constate qu'Arlequin rehausse son titre en faisant le « pitre » depuis qu’il sait qu’il est sur l’île des anciens esclaves. Il profite de sa situation. Il « boit », « siffle », « danse », « chante ». Malgré le naufrage, situation triste et embarrassante, Arlequin se réjouit. Il se moque de ce qui vient de leur arriver et il se moque de la suite des événements. On voit bien qu'Arlequin est joyeux grâce aux faits et gestes exprimés par les didascalies. C’est le comique de gestes.
Le comique de mots a aussi sa part dans la pièce : Arlequin chante, se laisse aller à la liberté Et si Iphicrate, qui pourtant retient sa colère, appelle son valet par son prénom, il va même jusqu’à dire « mon cher » (ce qui est une marque d’affection) et lui rappelle