Le rire au theatre

8768 mots 36 pages
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André Durand présente

‘’La Vénus d’Ille’’
(1837)

nouvelle de Prosper MÉRIMÉE

(33 pages)

pour laquelle on trouve un résumé

des notes (pages 2-6)

puis successivement l’examen de :

la genèse (page 7)

l’intérêt de l’action (page 7)

l’intérêt littéraire (page 10)

l’intérêt documentaire (page 11)

l’intérêt psychologique (page 13)

l’intérêt philosophique (page 15)

la destinée de l’œuvre (page 16)

Bonne lecture !

Deux nouvelles accueillent le narrateur, archéologue parisien, à son arrivée à llle (Pyrénées-Orientales) : le mariage prochain de M. Alphonse, le fils de son hôte, M. de Peyrehorade, et l’exhumation, par celui-ci, dilettante passionné d’antiquités, d'une très belle Vénus romaine de cuivre, trouvée dans son jardin. Il la conserve avec une fierté d’autant plus grande que les gens en ont peur comme d’une idole maléfique. Elle est en effet tombée sur l'ouvrier qui I'a découverte. Le narrateur rit de la punition du vandale qui, lui ayant jeté une pierre, la reçoit par ricochet, mais il ne peut réprimer son trouble devant l'expression méchante du visage de bronze, d'autant que, sur la stèle, figure une inscription, «Cave amantem», invitant peut-être à se méfier de son amour. Vendredi, «jour de Vénus» choisi pour les noces, Alphonse, un garçon insignifiant mais excellent joueur au jeu de paume, se lance dans une partie contre un mûletier aragonais, et, pour mieux jouer, comme il est gêné par son alliance, un gros anneau de diamants, la passe au doigt de la statue. L’Aragonais est battu et promet de se venger. Alphonse, ayant oublié la bague, vient la prendre, mais ne peut la retirer car la statue la retient en repliant le doigt. Afin d'échapper aux moqueries, il ne dit

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