Le rire est le propre de l'homme
Cette observation a sans doute été faite pour la première fois par le célèbre philosophe grec Aristote (-384/-322). Reprise très fréquemment, notamment à la Renaissance, et attribuée souvent, à tort, à Rabelais qui l'a lui-même employée dans son avis "Aux lecteurs" de La vie treshorrificque du grand Gargantua (1534-35).
Il est si difficile à l'homme, depuis les anciens philosophes jusqu’à nos plus modernes scientifiques, de définir ce qui, en propre, permet de nous distinguer du reste du monde animal qu'il serait presque sympathique de croire que nous tenons-là un invariant marquant une spécificité toute humaine susceptible de nous sortir d'affaire. Parce que rire est le propre de l’homme… (Rabelais).
On le comprend facilement : le deuxième thème au programme du BTS nous engage, immédiatement, sur le terrain de l'anthropologie (science qui étudie l'être humain sous tous ses aspects, tant physiques que culturels) et de l'éthologie (étymologiquement « étude des mœurs » ; étude du comportement animal) mais pas seulement.
Cette rencontre du futile, le rire, et du fondamental, la recherche d'une définition de l'homme, nous interroge, inévitablement, sur les relations que les êtres humains entretiennent avec le monde animal. Anthropologie, ethnologie, éthologie, psychologie, zoologie… autant de disciplines qui démontrent, par la diversité et la richesse de leur approche, la nature extraordinairement complexe des relations que nous entretenons avec