Le risque pays bancaire
D'autre part, les banques, en faisant face à ces différents modèles d'évaluation aussi nombreux que complexes ont dû se couvrir contre ce risque et ont eu recours à des méthodes différentes mais leur objectif demeure le même : appréhender le risque entrepris pour réagir avec des procédures adéquates, en déterminant une limite d’engagement globale par pays « risqué », elle est en mesure de gérer le risque pays pratiquement en temps réel grâce à des reporting récurrents adossés à des études économiques menées sur les pays en question.
Le rôle des conférences Bâle II a établi des dispositions saines afin que les banques ne soient pas trop exposées aux fluctuations des marchés. Les outils évaluant le risque pays ne sont pas uniquement consultés par les banques, mais par une multitude de professions. Il s'est développé depuis longtemps des moyens qui leur permettent de se protéger des conséquences du risque (provisionnement et couvertures internes externes).
Cette étude nous a permis de tirer le constat suivant :
Le risque pays, confronté à la diversité institutionnelle du monde, à un caractère multiforme et vaste, qu'on ne peut cerner totalement. D'après les différentes méthodes des agences de notations, des assureurs et des banquiers, ils s'appuient à la fois sur des indicateurs clés et sur des méthodes de diagnostic les plus ouvertes possible. Le risque pays ne se modélise pas. Si la réalité sur le risque pays ne peut s'évaluer instantanément. Les événements actuels laissent entrevoir une complexité de sa conception. Chaque signal émis par un élément
constituant