Le riz
Un peu d’histoire
Le riz apparaît de prime à bord en génération spontanée. Il est très difficile de dater la période exacte, néanmoins bien que certains avancent le chiffre de 11 500 ans avant nous, la majorité s’accorde à dire qu’il remonterait à environ 5000 ans. C’est donc en Asie que ce précieux aliment naquit, et plus particulièrement en Chine. Les Chinois le domestiquent et sur les milliers de variétés existantes, ils en découvrent deux propres à la consommation. Certains spécialistes mettent en avant une période de grandes inondations en Asie à cette époque-là, justifiant ainsi la prépondérance du riz sur d’autres denrées. En effet, le riz est une céréale semi-aquatique, qui pousse donc partiellement dans l’eau. Il se répand en Extrême-Orient. Il est introduit en Grèce par Alexandre le Grand et ses comparses. Un petit tour au Moyen-Orient. Deux, trois Maures qui se baladaient par-là, eurent le bon goût de l’amener en Espagne et en Italie.
Prémices du Riz
La tradition locale, les acteurs sociaux ainsi que force subventions de la Communauté européenne permettront de « sortir la tête de l’eau ». Parallèlement à des gigantesques travaux de modernisation, des passionnés font renaître une ancienne fête traditionnelle qui était tombée en désuétude 25 ans plus tôt. A l’occasion de la Féria du riz, ainsi renaissent « les prémices du riz ». En voici la recette, vous élisez une jolie jeune femme parlant le provençal, fille de riziculteurs: Ambassadrice du riz; vous y ajoutez un corso avec des chars; des gerbes de riz et des stands avec des recettes à base de riz partout; vous saupoudrez le tout de « toros » et de « paëlla » et vous obtenez ainsi une vraie fête populaire où tous les habitants d’Arles sont à la fois acteurs et spectateurs.
Aux « Prémices du riz », tout le monde participe, dont la plupart vêtus en costume arlésien. Les rues explosent de couleurs, particulièrement autour des Arènes. Un tourbillon de joie, dont Arles sert d’écrin. Arles, une