le robinson new yorkais du métro
Un jour, il décide de ne pas refaire surface et de refaire sa vie ici, dans Grand Central Station. Il découvre une cachette dans un tunnel du métro et y mène une vie de troglodyte.
Il s’organise petitement : récupère tout ce qui traîne pour aménager sa chambre, vend des journaux de récupération à la sauvette, fait le ménage dans une salle de snack-bar en contrepartie de repas. Avec ses premières économies il s’achète du linge. Le dimanche il sillonne la banlieue en passant de rame en rame.
Ses clients réguliers et le personnel du snack s’attachent à lui mais Slake n’est pas habitué aux manifestations de sympathie et il a souvent du mal à décrypter leurs intentions.
Un accident dans le tunnel où il vit occasionne des travaux et perturbe son quotidien. Victime d’un malaise, il est hospitalisé et remis sur pied. Avant d’être harponné par les services sociaux il s’échappe mais pas pour se réfugier sous terre cette fois. Il se sent grandi, prêt à affronter le monde et il se souvient de ces terrasses où subsistent parfois des vestiges de pigeonniers et des citernes en ruine...
Arémis Slake est orphelin. C’est un petit bigleux, un enfant maltraité, humilié par sa tante qui l’a recueilli, par ses copains d’école, ses voisins, ses professeurs…Lorsque les violences se précipitent, il se réfugie dans le métro pour échapper à ses persécuteurs.
Un jour, il décide de ne pas refaire surface et de refaire sa vie ici, dans Grand Central Station. Il découvre une cachette dans un tunnel du métro et y mène une vie de troglodyte.
Il s’organise petitement : récupère tout ce qui traîne pour aménager sa chambre, vend des journaux de récupération à la sauvette, fait le ménage dans une salle de snack-bar en contrepartie de