Le roi et la r-volution75
Intro : En 1788, la France vit sous le régime de la Monarchie absolue depuis plus de 10 siècles. Le roi, par le sacre, considère que son pouvoir vient de Dieu et qu’il ne peut donc être remis en question. Les Français sont ses sujets, ils n’ont aucune part active à la vie politique de la France. Pourtant, la crise sociale et économique des années 1780, le développement de l’instruction des Français, le travail des philosophes, commence à susciter de nombreux mécontentements. Pourtant, la rédaction des cahiers de doléance montre l’attachement des Français à la monarchie : aucun ne remet en cause la légitimité du roi. Comment se fait-il alors que, 4 ans après le début de ce vaste mouvement de contestation sociale et politique qu’est la révolution on en vienne à l’exécuter ? Serait-il responsable de son éviction ?
C’est ce que nous essaierons de voir en voyant comment entre 1788 et 1789, c’est l’Ancien Régime qui connaît une crise, et pas seulement la Monarchie, entre 1789 et 1791 c’est l’absolutisme qui est combattu sans que cela ne touche la personne du roi, avant de voir comment les erreurs de Louis XVI amènent la révolution à choisir un nouveau système politique pour gouverner la France.
1) 1788-1789, la monarchie, la contestation de l’Ancien Régime
a) un roi tout puissant - qui décide seul, les ministres n’étant que des conseils, qui ne sont pas obligé de tenir compte des remontrances des parlementaires. Un arbitraire royal jugé injuste : droit d’embastiller selon son bon vouloir qui choque une partie de l’opinion - qui fait reposer son pouvoir sur le sacre et sa connaissance du bien de ses sujets, qui limite toutes les libertés de pensée, religieuse, d’expression… Une contestation qui enfle grâce aux réflexions des philosophes qui proposent une séparation des pouvoirs (Montesquieu), une assemblée législative (Voltaire) voire même une démocratie (Rousseau)
b) un