Le roi lear / lear
Tout d’abord une des différences notables dans les tragédies Shakespeariennes par rapport aux drames modernes, c’est l’espoir. Si l’on prend par exemple, la tragédie de Macbeth, on peut y entrevoir au milieu même du cauchemar, une touche d’espoir lorsqu’à la fin de la pièce, Malcolm prend le pouvoir et promet un monde de paix. Contrairement à la réécriture qu’en fait Ionesco dans laquelle règne un terrible désespoir puisqu’à la fin de la pièce lorsque Macol s’empare du pouvoir, il déclare « Je sens que tous les vices sont si bien greffés en moi, que, lorsqu’ils s’épanouiront, le noir Macbett semblera pur comme neige et notre pauvre pays le tiendra pour un agneau, en comparant ses actes à mes innombrables méfaits. »(p137),
De plus, on note la violence de l’écriture de Bond qui réécrit le Roi Lear en ajoutant des scènes de tortures tout à fait ignobles et en montrant l’Homme comme une proie pour