Le role des réseaux sociaux dans le printemps arabes
L’année 2011 aura été marquée par une vague de contestation populaire contre les dictatures du Nord et du Moyen-Orient. Surnommée le « Printemps arabe », cette vague soudaine a eu un « effet domino », les militants d’un pays prenant exemple et se sentant soutenus et encouragés par les militants des autres pays. Le Printemps arabe a innové par le recours massif aux médias numériques, aux téléphones portables et à la télévision par satellite. On peut se demander quel est le rôle des réseaux sociaux dans le « Printemps arabes ». Pour cela on verra, dans un premier temps, l'importance de ces réseaux sociaux mais dans un deuxième temps l'on verra que l'utilisation des réseaux sociaux sont réservés exclusivement à une certaine catégorie de personne
Dans un premier temps on verra l'importance des réseaux sociaux dans le printemps arabes. Durant les contestations, les militants ont utilisé des nouvelles technologies pour avoir accès aux réseaux sociaux. Grâce à ces outils, des groupes disparates du Maroc, d’Égypte, de Tunisie, de Lybie, de Syrie, du Bahreïn et du Yémen ont su se fédérer autour d’une cause commune qui transcendait les frontières, défier ouvertement l’autorité de l’État et contourner les médias traditionnels qui étaient censurés. Au plus fort des manifestations, c’est-à-dire pendant l’occupation de la place Tahrir au Caire, Twitter a enregistré jusqu’à 45 « tweets » par minute en provenance d’Égypte, pour la plupart en anglais. Les manifestants se sont ainsi créé une plate-forme qui a attiré l’attention immédiate des médias et qui leur a donné une visibilité mondiale. Via les médias sociaux, les manifestants ont également reçu des informations sur la façon de contrer les forces de sécurité, avec des cartes montrant les points de ralliement pour les manifestations, ainsi que des conseils pratiques en cas de riposte des autorités.
Cependant, il est important de nuancer le