Le roman de rabelais
Résumé :
François Rabelais tour à tour moine Franciscain puis Bénédictin endosse également la robe et le bonnet des hommes de sciences. Cet homme peu ordinaire se veut à la fois prêtre et savant, le raisonnement du savant venant contrarier la foi du prêtre. Il veut sauver les âmes et sauver les corps c’est pour cela qu’il devient médecin. Il a un seul pêché d’envie celui d’aimer les livres. Il apprend le grec, considérée comme langue païenne, traduit des livres de médecine mais s’attire « les foudres » de l’Eglise qui n’autorise que le latin. Il trouve un mécène en la personne du cardinal Jean du Bellay qui sera son protecteur pendant une bonne partie de sa vie en lui évitant à bien des occasions le bûcher de l’inquisition. Tout au long de sa vie, il a un disciple fidèle le jeune « moinillon » Gilles qui incarne sa jeunesse et lui renvoie son image. Très vite, il devient le médecin officiel du cardinal du Bellay mais se faisait aussi un honneur de soigner gratuitement les pauvres et les indigents. Il a beaucoup aimé son roi François Ier et il l’a servit par l’intermédiaire des du Bellay. Mais cette dévotion n’est rien à côté de celle qu’il porte à Marguerite de Navarre, sœur de François Ier, qu’il surnomme dame à la licorne. Il ne la rencontra jamais mais elle restera sa référence féminine. Rabelais passa une partie de sa vie à fuir afin d’échapper au bucher et à l’inquisition. Au milieu du XVIème siècle, François Ier, défenseur des humanistes, meurt, suivit deux ans plus tard par sa sœur Marguerite, protectrice des esprits libres. Henri II nouveau roi de France fait la chasse aux impies. Dans une masure près du château de son protecteur, vit Rabelais qui soigne les pauvres et malades, étudie et raconte sa vie à son jeune disciple. Ses amis Jean du Bellay et Philibert de l’Orme le pousse à écrire la suite de Pantagruel, ce qu’il finit par faire. Mais cela entrainera « sa fin » car le cardinal Jean du Bellay le trahit.