Le roman doit il faire rever
Prétendre, comme certains, qu'en France il serait inutile de nous mobiliser pour obtenir les changements que nous espérons tous, est seulement un prétexte pour justifier l'inaction. On ne peut pas d'un côté se plaindre de ceux qui nous gouvernent et d'un autre côté refuser de faire quoi que se soit pour que ça change. S'il est vrai que le résultat n'est pas garanti, est-ce que pour autant nous aurions plus de chance d'aboutir en ne faisant rien ? Lorsque vous plantez une graine dans un jardin, rien ne vous garantit qu'elle va germer. Mais pensez-vous sérieusement qu'en ne plantant rien vous aurez plus de chance de voir quelque chose pousser ?
Certaines de mes critiques à l'égard du monde politique pouvant être assimilées au "tous pourris" soutenu par d'autres, j'aimerais dissiper par avance tout malentendu. Tout d'abord, si je peux donner parfois l'impression de généraliser, je ne fais en réalité que rapporter ce qu'en dit une majorité de français. Pour éviter que mes propos soient mal interprétés il me semble nécessaire de préciser tout de suite quels sont ceux qui sont visés. En premier lieu, ceux qui, aux divers niveaux du pouvoir, se sont comporté en lâches face au dictat financier. Visés également les corrompus ainsi que les arrivistes plus soucieux de leur carrière que de l'intérêt général. Ce sont eux les responsables de la perte de confiance des citoyens et des abstentions toujours plus nombreuses.
Dans notre société en pleine décadence, on peut évidemment, on peut évidemment, comme l'ont fait depuis trop longtemps ceux qui se sont succédés au pouvoir, se contenter de s'accommoder au mieux (ou le plus souvent au pire) de règles désuètes. Lorsque ces règles ne permettent qu'à un très petit nombre de privilégiés d'en profiter, qu'elles conduisent à la destruction de la planète et à des conditions d'existence de plus en plus insupportables, on peut aussi essayer d'en inventer d'autres. Changer les règles, c'est