Le roman doit-il être vraiment utile et avoir pour vocation de changer la société ?
Cette première partie est composée de deux sous parties qui admettent que le roman a une utilité et qu'il peut faire réagir le lecteur en dénonçant les travers de la société ou encore les différences possibles entre les personnes. Les auteurs peuvent dénoncer les travers de la société en prenant par exemple les écarts sociaux à une époque comme l'a fait Victor Hugo dans Les Misérables où il présente au cours de 5 Tomes la famille Thénardier qui représente le pouvoir sur les classes inférieures, la richesse et Cosette, cette pauvre jeune fille au service de cette famille qui la traite comme un vulgaire objet à leur service. Mais les auteurs plus contemporains comme Olivier Adam peuvent se concentrer sur des problèmes actuels comme il a fait dans son ouvrage À l'abri de rien qui raconte les aventures de Marie, une jeune bénévole qui aide à nourrir un groupe de "kosovares" : des hommes sans argent, sans toit, des demandeurs d'asile dans le besoin et l'attente d'aide et qui ne sont pas pris en charge comme ils devraient l'être normalement.