Le roman et ses personnages au 17 et 18ème siècle

271 mots 2 pages
Le Roman et ses personnages au 17 et 18ème siècle

♠ Un genre suspect mais fécond

- Un mépris durable

Source de méfiance de la part de l’Église et des auteurs eux-mêmes. Le rapport complexe entre fiction et vérité ?

- Un éclatant succès

Continue de s'élaborer en échappant aux règles et contraintes édictées par le classicisme. Espace de liberté. Ouvert à tous les procédés, registres, domaines. Réalité sociale et exploration des âmes.

♠ Les évolutions du genre

- Entre idéalisation et burlesque

17ème siècle, époque baroque, fièvre du roman romanesque.

Romans de l'idéalisation : Péripéties héroïques et histoires extraordinaires. Le roman-fleuve triomphe. Roman comique : Courant plus réaliste qui se plaît à dénoncer.

- Le roman classique

Roman d'analyse, récit vraisemblable, attentif à la cohérence psychologique des personnages. (Mme de la Fayette sous le règne d'Henri III)

- Le foisonnement des formes au 17ème siècle

Inspiration picaresque. Période de bouillonnement créatif. Innovation des techniques narratives. Deux nouvelles formes : le roman-mémoire et le roman épistolaire. Diderot écrit le premier anti-roman de l'âge moderne.

♠ Évolutions et métamorphoses du personnage

- Des héros nouveaux

17ème siècle : Personnages évoluant dans le monde fastueux de la Cour, déchirés par des conflits. Expression des valeurs mondaines.

18ème siècle : Personnages inscrits dans la réalité sociale contemporaine Galerie des personnages enrichie et met en scène des héros sans fortune. La langue se fait plus triviale. Épouse l'évolution sociale et dépeint l'ascension de la bourgeoisie. Le libertin est une autre figure emblématique. Transgression des règles sociales au nom d'un individualisme sans limite.

- Le personnage-narrateur

Parole souvent donnée aux personnages. Récit qui gagne en authenticité, personnage qui gagne en complexité. Le roman épistolaire accentue l'illusion romanesque.

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