le roman
Il est né en Algérie, dans un milieu social très modeste. Son père mourut à la guerre en 1914 et sa mère ne savait même pas lire. Très jeune, il souhaita devenir écrivain. Il passa son enfance et son adolescence à Alger, dans le quartier très populaire de Belcourt. La tuberculose l’obligea à interrompre ses études de philosophie et l’empêcha de faire la guerre. Il se tourna alors vers le journalisme et la résistance. Il entra dans le mouvement Combat et devint, après la libération de Paris, rédacteur en chef du journal du même nom. Il adhéra quelques temps (de 1934 à 1937) au parti communiste, comme de nombreux écrivains à l’époque. Il milita activement contre le fascisme et pour la paix, pour l’Espagne Républicaine.
Il était l’ami du grand philosophe Jean-Paul Sartre avec lequel il se brouilla après la parution de son œuvre L’Homme Révolté en 1951. On a classé Camus parmi les philosophes existentialistes de l’absurde mais en fait, sa pensée évolua.
Pendant la guerre d’Algérie (1954-1962), ses prises de positions furent mal comprises ; il dut même affronter l’hostilité des Français d’Algérie lorsqu’il appela à la trêve en 1956.
Il reçut le prix Nobel en 1957 « pour avoir mis en lumière les problèmes se posant de nos jours à la conscience des hommes » et mourut tragiquement dans un accident de voiture en 1960 avec l’éditeur Michel Gallimart ; il laissait alors un roman à ‘état d’ébauche : Le Premier Homme.
Ses romans sont :
-L’Etranger (1942) qui lui apporta la renommée
-La Peste (1947)
-La Chute (1956) : il y remet en cause l’existentialisme de l’absurde.
-Le Premier Homme, une ébauche d’œuvre publiée à titre posthume en 1994
Dès ses débuts, il donne à ses romans une dimension très philosophique.
Il a également écrit des essais :
-L’Envers et l’Endroit (1937), son premier recueil d’essais
-Le mythe de Sisyphe (1942)
Mais il était aussi dramaturge et sa passion pour le théâtre restera une constante dans sa vie :