Le romantisme en musique + analyse d'une oeuvre (chopin)
La musique romantique est le dernier des arts touchés par l’essor romantique. Alors que le courant prend de l'ampleur à partir de 1790 sur le plan littéraire, philosophique et politique, la musique romantique n'apparaîtra qu'à partir de de 1820 jusqu'au tout début du XXe s. C'est en Allemagne que le romantisme musical sera le plus fort. Les compositeurs se succèdent et chacun apporte quelque chose de nouveau. On peut nommer parmi eux Wagner, Schubert, Beethoven et Schumann.
Alors que le mouvement romantique français était à son apogée sur le plan littéraire et pictural (les poèmes de Hugo, Lamartine et les toiles de Delacroix par exemple) on peut par contre constater que sur le plan musical le mouvement n'atteignait pas les mêmes sommets espérés avec pour unique icône le compositeur Berlioz. Les visages des nouveaux romantiques s'ouvrent, de plus en plus nombreux, de plus en plus curieux vers la lumière de l'avenir, ils ont confiance en l'émotion de chaque instant. On pourrait retenir les phrases clés « L'extraordinaire est plus présent dans la vie quotidienne que dans l'extraordinaire lui-même » de Gonzague Saint Bris ou encore « tout ce que je comprends, je ne le comprends que parce que je t'aime » de Tolstoï.
La musique romantique cherche à provoquer une émotion, un bouleversement chez l'auditeur par les expressions les plus puissantes et les plus naturelles du mouvement des passions. Contrairement au classique, le langage est plus personnel ; l'artiste exprime ses sentiments en même temps que sa race. La forme se fait également moins tyrannique et a pour but d'émouvoir d'avantage, et ce parfois avec exagération « Le sentiment ici, remporte sur la raison », elle est plus humaine, plus accessible au cœur et en l’occurrence plus populaire. Toute expression du coeur est art. Tous les artistes rêvent d'un art révolutionnaire débarrassé des démons de l'Ancien Régime après la révolution et d'un nouveau souffle lyrique exotique féerique