Le romantisme
-le lyrisme
Ce lyrisme poétique nait en 1820, lors de la parution des « Méditations poétiques » de Lamartine, recueil de 24 poèmes exprimant le fardeau qu’est l’amour. C’était une façon de se démarquer de la poésie néo-classique. Dans son poème, le poète tente par l’intermédiaire d’un « je » romantique d’atteindre le lecteur ou l’auditeur en lui dévoilant et en lui confiant ses pensées les plus privées,… Par l’utilisation du « je », le lecteur ou l’auditeur pourra se reconnaitre dans le poème.
Ce « moi », que l’auteur utilise, est non seulement le sujet du poème mais aussi l’objet du poème. En effet, le poème exprime la sensibilité d’une personne qui l’a écrit et qui se sent mal par rapport au monde Outre l’envie de, le poète cherche par le lyrisme une certaine musicalité et un idéal poétique. En effet, le lyrisme est souvent défini comme la quête de la beauté, du parfait, du divin souvent entravée par la laideur du monde.
-Innovations poétiques :
Les poètes romantiques recherchent une simplicité et prônent une liberté quant au choix du style. En effet, ils ne veulent plus imiter les auteurs néo-classiques mais inventer leur propre style :
"Je n'imitais plus personne, je m'exprimais moi-même pour moi-même. Ce n'étais pas un art, c'était un soulagement de mon propre cœur qui se berçait de ses propres sanglots." (Lamartine, à propos de ses Méditations).
Au niveau lexical, ils préfèrent l’utilisation de mots et de structures simples à la complexité de la syntaxe de l’alexandrin