Le romantisme
L’art romantique fut avant tout l’expression individuelle de l’artiste, par opposition aux règles du classicisme qui visait l’universel. C’est aussi l’art du mouvement et de la couleur, comme en témoigne l’œuvre de Delacroix (…), qui apparut comme le chef de file du romantisme artistique. Le jeu tragique de la lumière et de l’ombre, l’opposition des tons et la puissance du contraste se retrouvèrent aussi bien chez Géricault, Delacroix, Goya, C. D. Friedrich, Füssli, que chez Turner et Constable. (…) Chez eux, la perception de la nature prit une dimension métaphysique, ce qui entraîna des libertés de couleurs et de touche nouvelles. L’artiste romantique offre deux visages : celui d’un homme qui prend position face aux événements et aux idées de son temps (…) et celui d’un homme angoissé, mélancolique ou révolté, qui se tourne vers le passé ou les paysages lointains et met en avant l’imagination. Il s’exprime alors à travers des visions méditatives, oniriques ou nous livre des scènes inspirées par le gothique, l’orientalisme, les romans de chevalerie (…). Le paysage fut également un des thèmes de prédilection qui, de simple toile de fond, devint le tableau lui-même et exprima les émotions, les angoisses et les conceptions philosophique de l’artiste.
Manière de peintre : - art du mouvement, de la couleur, des contrastes, du jeu de la lumière et des ombres - libertés dans l’emploi des couleurs - liberté de la touche (manière de peindre)
Sujets : - expression individuelle de l’artiste et de ses sentiments - La nature : - dimension métaphysique de la nature : c’est en elle que se trouve la connaissance de l’être absolu, des causes de l’univers et des principes premiers de la connaissance - le paysage devient le tableau lui-même et exprime des émotions, les