Stendhal

b) Le narrateur juge de ses personnages

Intervention du narrateur l.9 qui montre qu’il a un avis extérieur sur ses personnages. Il n’y a pas de témoins, c’est donc le point de vue du narrateur. Il se moque d’eux. Ils ne vont pas être violents, c’est presque ironique. C’est une litote : il sont d’une susceptibilité extrême, ils ont quelque chose de ridicule. Le fait qu’il sorte une épée est ridicule : c’est une réaction du moyen-âge. Cela correspond a la folie qu’avait qualifié Julien : il veut la tuer, mais cette folie ne dure pas. Matilde a une réaction bizarre : elle retombe amoureuse, elle ne le trouve pas ridicule. Mathilde s’ennuie de son époque, elle est passionnée par l’histoire. Cela correspond a un certain type de romantisme, ce qui est lié à une insatisfaction : un sentiment que la France est devenue petite et que l’on ne peux plus s’aimer. C’est lié au rétrécissement qui suit l’extravagance révolutionnaire. Ce n’est pas un régime républicain. Cette insatisfaction prend la forme d’un rejet de la société présente et d’un gout nouveau pour la nature et un retour aux sentiments et un dégout de la raison et des philosophes. Un héro romantique traditionnel est quelqu’un qui est seul. Ca prend aussi la forme d’un retour des valeurs portées par la campagne. C’est une époque où le moyen-âge reprend de la popularité. Mathilde de la Mole se situe dans cette partie de la société qui réévalue le Moyen-âge, époque idéalisée et très loin de la révolution française. On se met a restaurer les églises gothiques : Violet le Duc. Stendhal est nostalgique de l’Empire : c’est un esprit rationnel. Le romantisme est une remise au premier plan de la passion contre la raison. Il déteste Chateaubriand.

Dernier Chapitre (page 603)

L’avis de Julien dans sa prison est extrêmement riche : beaucoup plus heureuse que prévu. Il va connaître 2 mois de bonheur avec Madame de Reynal : « Deux mois, c’est bien des jours ». Ce texte raconte l’exécution, il fait un