Le rsa
Présenté comme une innovation sociale majeure, Martin Hirsch, Haut-commissaire aux Solidarités Actives contre la Pauvreté, a promu officiellement et de manière générale en 2009, le RSA. « Le RSA part donc d’un jugement moral sur une société qui tolère que certaines personnes soient taxées à 100% quand elles reprennent du travail ou qui maintient un travail gratuit pour les plus défavorisés de ses membres ». Selon le Ministère des Affaires Sociales et de la Santé, le Revenu de Solidarité Active (RSA), traduit le droit fondamental de tous les citoyens à disposer de ressources suffisantes pour vivre, conformément à la dignité humaine, droit énoncé dans le préambule de la Constitution française de 1946 et par le Conseil de l’Europe.
Le RSA fusionne plusieurs systèmes d’allocations bénéficiant aux plus démunis, visant ainsi à les regrouper en une seule catégorie, éliminant par conséquence les références au statut.
Il s’adresse donc sans limitation dans le temps, aux personnes résidant en France métropolitaine de manière stable (de plus de 25 ans et/ou parent isolé, ou moins de 25 ans ayant travaillé au moins 2 ans au cours des 3 dernières années) sans ressource ou dont l’activité professionnelle n’apporte que des revenus limités. Le Revenu de Solidarité Active se décline sous 4 formes : RSA socle, RSA Activité, RSA Majoré, RSA Jeunes Actifs.
La France, déjà basée sur des principes du modèle Bismarckien poursuit, en complément son action de solidarité, notion essentielle selon Serge Paugam. Le RSA