Le ruban volé
Lecture analytique n°2 : Le ruban volé (Livre II)
Introduction :
Le XVIIIe siècle est le siècle des Lumières : ces penseurs permettent aux écrivains de développer la sensibilité, de légitimer l’authenticité, d’étudier l’évolution des valeurs, toutes choses perçues comme importantes dans un univers qui, par les mutations politiques, économiques, sociales et intellectuelles, s’achemine vers le monde moderne. A partir de 1782, apparaît « Les Confessions », premier roman autobiographique de Jean-Jacques Rousseau, qui est une des grandes figures autobiographique moderne de ce siècle. Il est le premier à livrer un portrait à la fois exemplaire et approfondi de sa personne, tout en se focalisant sur son intériorité. Durant son parcours à Turin en Italie, il trouve une place de condition en tant que laquais et secrétaire chez Madame de Vercellis. Cette femme âgée et malade meurt. Son héritage est partagé sous la conduite de Monsieur Laroque, son neveu. Ce décès (le pronom possessif insinue peut-être une confusion sur l’identité du défunt ?) /Sa mort entraîne une certaine confusion dans la maison. Durant cet épisode, il fait un double aveu, celui du vol du ruban appartenant à Mademoiselle Pontal, la première femme de chambre, et celui du mensonge calomnieux se faisant à l’encontre de Marion. Cet épisode clos le livre II. Il peut être rapproché à la fessé ou encore au peigne cassé, dont il est le miroir inversé dans la mesure où il fait subir l’injustice (au lieu d’en être la victime). Il sera intéressant de souligner l’importance de ce souvenir au cœur du roman. Nous tacherons de reconstituer dans un premier temps le récit des faits. Puis, dans un second temps, nous analyserons les conséquences de ses actes. Pour finir, nous étudierons l’enjeu autobiographique de ce passage .
Structure du passage complet :
Idées importantes de chaque paragraphe.
Paragraphe 1 : L’aveu de la faute commence par les suites qu’elle à entraîné. Il nous dit que