Le réalisme dans l'adieu et les trois contes (balzac, flaubert)
L'adieu, Balzac,
On voit apparaître dans la seconde moitié du XIX ème siècle, un nouveau courant littéraire, le réalisme. Le réalisme veut d'abord représenter fidèlement la réalité, il s'attache à montrer le réel tel qu'il est. Les descriptions sont donc soignées, on nous évoque des sentiments des personnages. Tout s'attache à la vraisemblance. Les grands auteurs qui se classent dans la dimension réaliste sont entre autre, Flaubert, Zola, ou Balzac. En 1879, Edmond de Goncourt nous donne une définition du réalisme dans la préface des Frères Zemganno. Il écrit « Le réalisme, pour user du mot bête, du mot-drapeau, n'a pas l'unique mission de décrire ce qui est bas, ce qui est répugnant, ce qui pue. » De Goncourt nous montre d'abord que le réalisme à pour mission de représenter ce qui est bas, et donc, ce qui à moins d'intérêt, ce qui, à priori n'est pas digne d'intérêt pour l'art de la littérature. « Il est venu au monde aussi, lui, pour définir dans de « l'écriture artiste » ce qui est élevé, ce qui est joli, ce qui sent bon, et encore pour donner les aspects et les profils des êtres raffinés et des choses riches » L'auteur nous expose alors que le réalisme à également pour mission de définir ce qui est élevé, et d'en faire la description. Le réalisme doit nous montrer ce qui est vraiment beau. Ici l'auteur insiste plus sur l'esthétisme de la chose sur laquelle doit porter le réalisme, que sur sa qualité réaliste, vraisemblable. Enfin, Il dit « Le succès du réalisme est là, seulement là, et non plus dans la canaille littéraire », Pour l'auteur, si le réalisme est un courant à succès, c'est uniquement grâce à sa description de la beauté. C'est désormais la seule chose qui prime, et qui devient plus importante que la laideur. Nous verrons comment se classent L'adieu de Balzac et les Trois Contes de Flaubert par rapport à cette définition du réalisme que nous donne Edmond de Goncourt. Pour cela nous verrons d'abord dans quelles manières