Le réalisme
Le REALISME (milieu du XIXème siècle)
Contexte • Démocratisation de la lecture (journaux, salons de lecture, urbanisation)*: goût pour le fait divers et désir d’identification du public • Inscription dans l’idéal républicain : tout ce qui est humain est digne de devenir objet d’art • Faire de l’art un miroir du monde contemporain (témoignage ou reportage)
Thématiques
Montrer ce qui est, TOUT ce qui est dans, et autour de l’Homme :
• La vie rurale / la vie citadine. • Les diverses catégories sociales (ouvriers, paysans, bourgeoisie, aristocratie, …) • Des récits d’existences, ou des tranches temporelles significatives dans ces existences.
Le héros du réalisme • Un individu quelconque, de préférence contemporain et proche du lecteur, il peut être inspiré d’un fait divers. L’objectif est de rendre compte de la diversité humaine, sans exclure quiconque (cf démarche d’entomologiste). • Soumis aux aléas du contexte et de sa condition humaine
Il n’est pas un héros au sens héroïque du terme, il est juste un Homme (notion d’anti-héros)
Les formes de prédilection • Le roman* : qui s’organise autour d’un personnage (ou groupe) et qui permet de donner une vision large et complète de la situation présentée. • Emploi conjoint de deux focalisations : omnisciente et interne, pour rendre compte des pressions simultanées et permanentes de forces externes (sociales) et internes(psychiques et biologiques) sur un individu.
Quel héritage ? • L’ouverture du domaine artistique à des sujet « triviaux » sans enjeux moraux ou religieux : le peuple, la sexualité, le crime, … • Le roman comme outil pédagogique au service d’un humanisme laïc (Cf Jules Verne).
Le genre y gagne ses lettres de noblesse. (vs « roman » = récit imaginaire en langue